J’ai longtemps eu une approche très différente du dessin et de la peinture.
Pour le premier, je réfléchissais à ce que j’allais représenter et comment.
Des scènes du quotidien, d’amour, ou de violence.
Pour la peinture, il ne s’agissait pas de réfléchir mais d’extérioriser.
Je lançais de la musique et vidais mes émotions sur le papier avec les couleurs.
Maintenant, ces deux approches se sont entremêlées.
Mon trait se lâche et je pose une intention sur mes peintures : Créer une intimité avec la personne qui y trouvera écho.
Qu’elle s’immerge dans cette bulle et en ressorte avec des questionnements ou de l’émoi.
Je crois que c’est ce qui me touche le plus. Lorsqu’une personne, malgré tout ce qui la sépare de moi, connecte avec ce que j’ai créé et y trouve du sens.